Trees: The Root of Ottawa’s Economy | Les arbres, fondement de l’économie d’Ottawa

By: Carson T

The timber trade was the main contributor to the Ottawa valley’s economy for around one hundred years. It began in 1806 when the Napoleonic blockade barred Britain from reaching the Baltic region – a main supplier of Britain’s timber. At the time Britain needed timber in order to maintain the expansion of its navy; this prompted them to look for other suppliers which lead them to Canada.

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Log Jam on the Ottawa River, c.1890s, Bytown Museum, P168 .

The Ottawa valley was originally rich in timber. Two trees that were especially abundant were the red pine and the white pine. Red pine was used to build houses and buildings. As the economy grew so grew the city. White pine was perfect for ship building. It was a soft wood, and lighter; allowing it to float, and be quite malleable. This was exactly the tree that Britain needed to build its navy and led to an era of free trade between Britain and Canada. Even though Canadian timber was more of a hassle to get because of the distance, it cost less and offered Britain a large supply of a valuable resource.

In Ottawa, the first few years of the timber trade were quite chaotic. It was common for trees to be taken without permission and sold. After a few years though, the government adopted stronger regulations concerning cutting and selling timber. The government would auction out land –known as “berths” to buyers and would collect the duties on every tree cut. The revenues from the timber trade allowed the government to more money into public works projects and contribute to the betterment of the city.

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Cook House, Timbre Raft, J.R. Booth, c.1880s, Bytown Museum, P749

 Money from the timber trade also contributed to the local economy. Men who were farmers in the spring and summer months would leave their families after harvest and stay in timber camps for the duration of the winter. They would work long hours cutting trees, and their only day off would be Sunday. The pay was not much, and their logging and food would be deducted from what they received, but it allowed them to earn extra money aside from what they got farming. In many cases farming would barely cover the necessities. In the spring when the men came back home, it was very common for them to visit the many pubs and inns which were a part of Bytown. They would get quite rambunctious, but the money they spent contributed to the livelihoods of the people working those jobs.

The timber trade continued to be a strong contributor to the economy in the 1900’s, at this point much of the Valley’s timber had been exploited and the main use of the trees was shifted to the production of pulp and paper, which lasted until the 1980’s. Being such a large part of Ottawa’s economy, the timber trade was commemorated during the royal visit of the Duke and Duchess of Cornwall and York in 1901. On September 23rd during their time in Ottawa they visited the timber slides and went down the river in a canoe to visit a lumberman’s shanty where they ate pork and beans, and watched a tree felling exhibition. This was all done in good fun, but it is also a reminder of the influence that the timber trade had on Ottawa.


Les arbres, fondement de l’économie d’Ottawa

Par Carson T.

L’industrie du bois d’œuvre constitue la principale source économique de la vallée de l’Outaouais pendant près d’un siècle. Elle prend naissance en 1805, lorsque le blocus napoléonien empêche les Britanniques d’accéder à la région des Balkans, d’où provient l’essentiel de leur bois. À l’époque, la Grande-Bretagne a besoin de bois pour permettre la croissance de sa marine. Le blocus la force à chercher d’autres fournisseurs, qu’elle trouve au Canada.

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Log Jam on the Ottawa River, c.1890s, Bytown Museum, P168

Riche en forêts, la vallée de l’Outaouais compte en particulier deux espèces en abondance : le pin rouge et le pin blanc. Le pin rouge sert à construire des maisons et des bâtiments, car au fil de la croissance économique, la ville se développe. Le pin blanc convient parfaitement à la construction navale. C’est un bois tendre et léger, ce qui le rend malléable et lui permet de flotter. Les Britanniques ayant précisément besoin de ce type de bois pour construire leurs navires, une entente de libre échange est établie avec le Canada. Même si la distance est problématique, le bois du Canada revient moins cher et permet aux Britanniques d’accéder à une ressource précieuse en grande quantité.

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Cook House, Timbre Raft, J.R. Booth, c.1880s, Bytown Museum, P749

À Ottawa, le commerce du bois est, dans les débuts, chaotique. Les arbres sont souvent abattus sans permission et vendus. Cependant, après quelques années, le gouvernement adopte une solide réglementation sur la coupe et la vente du bois. Il vend aux enchères des terres appelées « concessions forestières » et perçoit des droits pour chaque arbre coupé. Les revenus lui permettent d’investir davantage dans les projets de travaux publics et de contribuer au mieux-être de la ville.

Le commerce du bois favorise aussi l’économie locale. Les agriculteurs qui travaillent dans les fermes au printemps et en été quittent leur famille après les récoltes et habitent dans des camps de bûcheron pendant tout l’hiver. Ils passent de longues heures à abattre des arbres, n’ayant que le dimanche comme jour de repos. Le salaire est maigre, et l’hébergement ainsi que la nourriture sont déduits de leur paye. Mais ce travail leur permet d’avoir un revenu autre que celui de l’agriculture qui bien souvent, couvre à peine les besoins de base. Au printemps, quand les hommes rentrent chez eux, ils s’arrêtent fréquemment dans les nombreux bars et auberges de Bytown où, après avoir consommé, ils deviennent violents et tapageurs. Mais les sommes dépensées contribuent à faire vivre les gens travaillant dans ce domaine.

Le commerce du bois demeure un important secteur de l’économie dans les années 1900. À ce moment‑là, une grande partie du bois de la vallée est déjà exploité, et jusque dans les années 1980, les arbres servent surtout à la production de pulpe et de papier. En 1901, au cours de leur visite, le duc et la duchesse de Cornwall et de York rendent hommage au commerce du bois, ce secteur essentiel de l’économie d’Ottawa. Le 23 septembre, ils visitent les glissoires à bois et descendent la rivière à bord d’un canot pour voir une chaumière de bûcheron et y manger des fèves au lard, et ils assistent à une exposition sur la coupe d’arbres. Le tout se passe dans la bonne humeur et souligne l’influence du commerce du bois sur Ottawa.