The Spanish Influenza and the Ottawa Community | La grippe espagnole et la collectivité d’Ottawa
By: Julia S.
As the last few months of the First World War raged on, the globe was hit with a terrible epidemic: the Spanish Influenza of 1918. This disease that swept the globe and hit Canada in late spring of 1918 was a devastating blow to a country that was struggling to deal with the loss and hardship brought on by the Great War.
The Ottawa community was first introduced to this disease in the final two weeks of September and did as best as it could to deal with it. The Spanish Flu infected every corner of the city and as it raged on, public health officials turned to the wider community to help deal with the crisis on hand. Health officials issued warnings and instructions on how to guard against infection and what the symptoms were. Ottawa’s City Council also created pamphlets with which the Boy Scouts helped to hand deliver to every household in the city.
As the Spanish Flu reached its height in October killing approximately 440 people, the need for nurses became of utmost importance and was a crucial line of defence against the growing epidemic. There was no cure for the flu at this time and the best defense was bed rest, warm clothes, food and liquids. This work could best be done by compassionate and hardworking nurses. Due to the shortage of medical staff, most of whom were helping the war effort, the plea went out for women in the community to rise to the challenge and volunteer their services.
Not only did individual women find the courage to help those who were ill with a very contagious and serious disease, but several of the local female charitable societies also rallied together to help their fellow citizens. Societies such as the May Court Club, the Ottawa Local Council of Women, and the Halcyon Club responded early to the call for nurses. Other volunteer associations such as the Victorian Order of Nurses and the Voluntary Aid Detachment of the St. John Ambulance Brigade offered their qualified assistance in relief work and fast track home nursing training courses. They did important work helping in the overflowing emergency hospitals, making home visits and providing food, clothing and assistance to families and individuals who desperately needed it.
Though Ottawa was struck down with this deadly influenza, the community could rely on its fellow members to pitch in and help. They proved that they could rise to the challenge of taking care of one another in the most difficult of situations, and see each other through one of the most melancholy times in our history.
La grippe espagnole et la collectivité d’Ottawa
Par Julia S.
Tandis que les derniers mois de la Première Guerre mondiale font rage, le monde est frappé par une terrible épidémie : la grippe espagnole de 1918. Cette maladie qui a balayé la planète et a atteint le Canada à la fin du printemps de 1918 a dévasté un pays décimé par les pertes et les épreuves causées par la Grande Guerre.
La maladie fait son apparition à Ottawa au cours des deux dernières semaines de septembre, et la Ville s’efforce d’affronter de son mieux la situation. La grippe espagnole s’attaque à chaque recoin de la ville et comme elle se propage, les responsables de la santé publique se tournent vers la collectivité élargie pour que celle ci les aide à gérer la crise. Les autorités émettent des avertissements et des directives sur la façon de se protéger de l’infection et ils en indiquent les symptômes. Le conseil municipal d’Ottawa fait aussi paraître des pamphlets que les scouts aident à livrer dans chaque foyer de la ville.
En octobre, au plus fort de l’épidémie, la grippe espagnole tueenviron 440 personnes. Le besoin d’infirmières se fait pressant car celles ci jouent un rôle critique, comme première ligne de défense contre l’épidémie qui se répand. Il n’existe à cette époque aucun remède contre cette maladie, et le meilleur moyen de la combattre consiste à garder le lit, à porter des vêtements chauds et à boire et manger chaud. Des infirmières empathiques qui travaillent avec acharnement assurent le mieux cette tâche. Mais compte tenu du manque de personnel médical, étant donné que presque tout le monde participe à l’effort de guerre, il revient aux femmes de la collectivité de relever le défi et de se porter volontaires.
Les femmes ont trouvé le courage d’aider les malades atteints d’une infection sévère et contagieuse; en outre, plusieurs sociétés caritatives locales de femmes se sont rassemblées pour aider leurs concitoyens. Des sociétés comme le May Court Club, l’Ottawa Local Council of Women et le Halcyon Club ont tôt fait de répondre à la demande d’infirmières. D’autres associations de bénévoles comme les Infirmières de l’Ordre de Victoria du Canada et le détachement d’aide volontaire de la Brigade de l’Ambulance Saint-Jean ont offert l’aide de personnes qualifiées qui ont porté secours à la population et ont donné des formations accélérées pour dispenser des soins à domicile. Elles ont accompli un travail essentiel en soulageant les urgences hospitalières surchargées, en faisant des visites à domicile et en fournissant de la nourriture, des vêtements et de l’aide aux familles et aux individus qui en avaient cruellement besoin.
Même si Ottawa a été frappée par cette influenza mortelle, la collectivité a pu compter sur ses membres qui ont apporté leur aide. Les habitants de la ville ont prouvé qu’ils pouvaient relever le défi de prendre mutuellement soin d’eux dans la pire des situations, et de s’écouter les uns les autres au cours de l’une des plus tristes époques de notre histoire.